En 2015, le dieselgate impliquant Volkswagen a permis de mettre en lumière un scandale mondial portant sur le truquage des émissions réelles d’oxyde d’azote (NOx).

En plus d’altérer la confiance des consommateurs, cette affaire a évidemment entretenu le climat "anti-voitures" ambiant.

Cette affaire a posé plus largement la question des conditions d’homologation des véhicules qui s’effectuent sur bancs dans des conditions plus qu’optimisées et de la pertinence des données constructeurs notamment en termes d’émissions polluantes.

Il s’agit de mettre en place des tests et des évaluations indépendants qui ont déjà prouvé leur efficacité dans l’amélioration des normes de l’industrie et de la qualité des produits sur le marché (ex : EuroNCAP pour l’amélioration de la sécurité des véhicules).

Cette mesure doit être complétée par une évolution rapide des homologations des véhicules sur la base de tests harmonisés et plus réalistes.

Des procédures existent déjà, il s’agit de les mettre en oeuvre d’autant que d’ici 2019 le contrôle des émissions de polluants atmosphériques et des particules fines des véhicules particuliers et utilitaires légers sera renforcé lors du contrôle technique.