Les voitures autonomes ne relèvent plus de la science-fiction, c’est une réalité.

Les technologies nécessaires à une automatisation partielle voire totale existent. Les constructeurs se disent prêts et la loi du 17/08/2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte a donné le "Go" aux tests sur la voie publique.

Dans les 5 années à venir, l’automatisation partielle des véhicules se développera, ce qui permet d’envisager des véhicules autonomes dès 2025.

"Passer le volant" à des véhicules programmés pour respecter la législation routière en vigueur réduira inévitablement les comportements routiers dangereux et les erreurs humaines à l’origine de près de 90 % des accidents. Cette évolution permettra d’impacter favorablement la sécurité routière avec une diminution notable du nombre d’accidents qui pourrait être divisé par 10 en une quinzaine d’années.

Par ailleurs, la communication entre véhicules et avec les infrastructures permettra progressivement de diminuer les bouchons et leur coût pour l’économie française qui représente plus de 17 milliards d’euros chaque année.

La voiture autonome, et avant cela semi-autonome, va en plus d’être un outil de mobilité, devenir un lieu de vie. Elle va progressivement permettre à tous ses occupants de vaquer à d’autres occupations pendant le temps de transport et, surtout, permettra une mobilité individuelle à des personnes qui ne pouvaient pas (ou plus) conduire de véhicule.

Cette révolution en marche va considérablement bouleverser le paysage routier, les habitudes des usagers, et supposera de nouveaux cadres juridiques appropriés supposant de repenser la définition même du conducteur et des règles de responsabilités en cas d’accident.

Enfin, ces innovations technologiques pour être acceptées et pour produire leurs bénéfices "sécurité" de manière optimale supposeront la formation spécifique des utilisateurs.